Journée de la douleur : les douleurs du cancer

La plupart des personnes traitées pour un cancer ressentent des douleurs à un moment donné de la maladie. La prévalence des douleurs pour les patients atteints de cancer en phase avancée, métastatique ou terminale reste élevée, à 66%, alors qu’elle était de 64% il y a dix ans. Les douleurs séquellaires des traitements concernent désormais 39% des patients contre 33% il y a 10 ans. Parmi ces patients, 38% ont des douleurs modérées à sévères.

La douleur est le symptôme le plus fréquent du cancer. Les cancers solides (pancréas, tumeurs ORL) et métastatiques (métastases osseuses) sont responsables de douleurs plus intenses que les cancers liquides ou sanguins (leucémie, lymphome).
Une tumeur peut causer de la douleur quand elle se développe. Il arrive que des interventions ou des examens médicaux (injections avec une aiguille, mise en place d’une ligne intraveineuse, ponction lombaire,…) causent aussi de la douleur. Il en est de même pour les traitements du cancer.

Souvent la douleur est d’autant plus difficile à vivre qu’elle est vécue comme un signe de gravité. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas. Certains cancers ne provoquent pas de douleurs, même à un stade avancé de la maladie. À l’inverse, des douleurs persistent parfois alors que le cancer est considéré comme guéri.

Par ailleurs, la douleur peut bouleverser le fonctionnement et l’équilibre de la famille. Elle peut créer une incompréhension entre la personne malade et son entourage. Certaines personnes vont cacher leur douleur pour ne pas inquiéter leurs proches, d’autres seront dans l’agressivité. Nous ne gérons pas tous la douleur de la même façon (influences de l’éducation, des croyances, de la culture ou de notre histoire de vie). De surcroît, l’entourage ne sait pas toujours quoi faire, ni quoi dire.


Aujourd’hui, nous savons que quelles que soient sa cause et son intensité, prévenir et traiter la douleur sont des priorités, tout au long de la maladie. Grâce aux progrès de la médecine, les spécialistes considèrent que près de 90 % des douleurs du cancer peuvent être soulagées. De nombreuses solutions, médicamenteuses ou non, existent pour traiter la douleur.

Cette journée douleur 2024 est donc une occasion pour le Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) Fin de vie du CHU de la Guadeloupe d’alerter le grand public sur l’impact désastreux des douleurs cancéreuses sur la qualité de vie du patient lorsqu’elle n’est pas prévenue, prise en compte, évaluée et traitée pour de multiples raisons.


Il nous semble primordial que les patients mettent des mots sur leurs maux et que la douleur ne soit plus une fatalité !


Le CHU de la Guadeloupe vous convie donc à les rejoindre le lundi 22 janvier dans le hall principal du CHU autour de stands préparés à votre intention de 09 à 13h dans le hall principal du CHU autour de stands préparés à votre intention de 09 à 13 h.